EXPOSITION EN COURS

Du 4 mai au 27 juillet 2024, la galerie est heureuse de présenter la deuxième exposition personnelle de Jérémy Liron. Cette exposition intitulée «Mu» présentera un corpus d’œuvres récentes 2023 -2024.

« La tombe d’Ozu ne porte pas de nom. Seulement un signe chinois ancien – mu – qui signifie le vide : rien. »

Sur ces paroles, Wim Wenders quitte le petit cimetière de Kita-Kamakura où Ryu Chishu, acteur fétiche d’Ozu, est venu se recueillir.

Le vide, rien, la négation, l’absence, les formes de l’impermanence… le terme est à peu près intraduisible en français. Pour tant on reconnait là les caractéristiques du cinéma d’Ozu aux plans rigoureusement emboités et au développé presque somnambulique. 

Dans quelques tableaux j’ai cherché à m’approcher de l’architecture des maisons japonaises traditionnelles ou des temples dont les ouvertures donnent sur des jardins. J’y ai cultivé ce suspend, cette absence d’intrigue qui font tomber dans la conscience une dimension presque métaphysique de l’espace. La contemplation ou la méditation y prennent des tournures presque hallucinées.

« Les films d’intrigues trop élaborés m’ennuient. Naturellement, un film doit avoir une structure propre, autrement ce ne serait pas un film, mais je crois pourqu’il soit bon, il faut renoncer à l’excès de drame et à l’excès d’action. »confiait Ozu. 

Wenders dans l’avion qui le mène à Tokyo sur les traces du cinéaste : « ça me faisait du bien de regarde par la fenêtre. Si seulement on pouvait filmer comme ça. Comme on ouvre les yeux quelques fois : seulement regarder, sans vouloir rien prouver. »

 

Jérémy Liron Avril 2024.

Guillaume Moschini

du
01
Jul
2014
au
30
Aug
2014
Né en 1970 , France. Guillaume Moschini vit et travaille à Paris, né à Nîmes en 1970, il a étudié à l’école des Beaux-Arts de Nîmes et a bénéficié de l’enseignement de Claude Viallat et Patrick Saytour.

Guillaume Moschini s’en remet totalement à la couleur. C’est à main levée, d’un geste sûr et précis qu’il crée la forme ou plutôt les formes directement sur un support brut.

La peinture de Guillaume Moschini est d’une « illusoire simplicité », car il est question dans son œuvre d’un travail sur le rythme de l’espace et des couleurs qui doivent être pensées et ressenties. Guillaume Moschini puise ses forces dans la peinture abstraite américaine : Morris Louis, Kenneth Noland, Ellsworth Kelly. Tous sont des peintres de la couleur, souveraine !

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