EXPOSITION EN COURS

Une série d'oeuvres récentes (2023 - 2024) de l'artiste Japonaise Hiroko Nakajima intitulées "Mondlicht" se traduisant par "clair de lune" est présenté du 10 aout 2024 au 12 octobre 2024.

Les oeuvres de Hiroko réunissent ce qui s’oppose : son geste pictural est empreint
de force et d’énergie mais il est aussi plein de légèreté et de poésie.

Prenant source dans la tradition calligraphique tout en la dépassant, ses tableaux donnent à voir des signes abstraits qui échappent aux normes de la convention et suivent leur propres règles.

Dans ses tableaux, Hiroko exploite le potentiel créatif considérable issu de cette passionnante alternance entre le processus de peinture d’une part et la propre dynamique des éléments formels d’autre part.La multiplicité́ dimensionnelle de ces œuvres dynamiques tient à la diversité́ et à la subtilité́ des ruptures de temps, de rythmes, de directions et de dimensions qui provoquent un changement permanent de point de vu et font vibrer la peinture.Sans la possibilité́ de reconnaitre les signes calligraphiques transformés, l’accès aux œuvres et à l’intention qu’elles contiennent se fait par le seul biais de leur apparence formelle, par l’appréhension sensible. Hiroko crée un moyen d’expression individuel qui se libère de la compréhension par le sens et des barrières de conventions culturelles qui y sont liées, tout en rendant le processus visible. Ses tableaux recherchent la communication immédiate en faisant passer l’intensité́ de cette peinture expressive à travers la perception visuelle et le ressenti.[Extrait du texte Hannelore Kersting]

"Mu" Jérémy LIRON

du
04
May
2024
au
27
Jul
2024
Du 4 mai au 27 juillet 2024, la galerie est heureuse de présenter la deuxième exposition personnelle de Jérémy Liron. Cette exposition intitulée «Mu» présentera un corpus d’œuvres récentes 2023 -2024.

« La tombe d’Ozu ne porte pas de nom. Seulement un signe chinois ancien – mu – qui signifie le vide : rien. »

Sur ces paroles, Wim Wenders quitte le petit cimetière de Kita-Kamakura où Ryu Chishu, acteur fétiche d’Ozu, est venu se recueillir.

Le vide, rien, la négation, l’absence, les formes de l’impermanence… le terme est à peu près intraduisible en français. Pour tant on reconnait là les caractéristiques du cinéma d’Ozu aux plans rigoureusement emboités et au développé presque somnambulique. 

Dans quelques tableaux j’ai cherché à m’approcher de l’architecture des maisons japonaises traditionnelles ou des temples dont les ouvertures donnent sur des jardins. J’y ai cultivé ce suspend, cette absence d’intrigue qui font tomber dans la conscience une dimension presque métaphysique de l’espace. La contemplation ou la méditation y prennent des tournures presque hallucinées.

« Les films d’intrigues trop élaborés m’ennuient. Naturellement, un film doit avoir une structure propre, autrement ce ne serait pas un film, mais je crois pourqu’il soit bon, il faut renoncer à l’excès de drame et à l’excès d’action. »confiait Ozu. 

Wenders dans l’avion qui le mène à Tokyo sur les traces du cinéaste : « ça me faisait du bien de regarde par la fenêtre. Si seulement on pouvait filmer comme ça. Comme on ouvre les yeux quelques fois : seulement regarder, sans vouloir rien prouver. »

 

Jérémy Liron Avril 2024.

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