EXPOSITION EN COURS

Une série d'oeuvres récentes (2023 - 2024) de l'artiste Japonaise Hiroko Nakajima intitulées "Mondlicht" se traduisant par "clair de lune" est présenté du 10 aout 2024 au 12 octobre 2024.

Les oeuvres de Hiroko réunissent ce qui s’oppose : son geste pictural est empreint
de force et d’énergie mais il est aussi plein de légèreté et de poésie.

Prenant source dans la tradition calligraphique tout en la dépassant, ses tableaux donnent à voir des signes abstraits qui échappent aux normes de la convention et suivent leur propres règles.

Dans ses tableaux, Hiroko exploite le potentiel créatif considérable issu de cette passionnante alternance entre le processus de peinture d’une part et la propre dynamique des éléments formels d’autre part.La multiplicité́ dimensionnelle de ces œuvres dynamiques tient à la diversité́ et à la subtilité́ des ruptures de temps, de rythmes, de directions et de dimensions qui provoquent un changement permanent de point de vu et font vibrer la peinture.Sans la possibilité́ de reconnaitre les signes calligraphiques transformés, l’accès aux œuvres et à l’intention qu’elles contiennent se fait par le seul biais de leur apparence formelle, par l’appréhension sensible. Hiroko crée un moyen d’expression individuel qui se libère de la compréhension par le sens et des barrières de conventions culturelles qui y sont liées, tout en rendant le processus visible. Ses tableaux recherchent la communication immédiate en faisant passer l’intensité́ de cette peinture expressive à travers la perception visuelle et le ressenti.[Extrait du texte Hannelore Kersting]

Moschini 2020

du
01
Aug
2020
au
31
Oct
2020
Guillaume Moschini travaille autour d’un geste, d’une teinte, dans une matière toujours très liquide, mêlant à l’envie encres, acrylique et alcool à brûler.Il utilise de la toile de coton ou de lin brute. Le support non apprêté permet à la peinture de faire corps avec la toile, à la couleur d’irriguer les fibres, d’infuser la matière.

Son geste est porteur d’une émotion, d’une tension, qui ne naissent qu’à travers des jeux d’équilibres et de déséquilibres entre formes et couleurs, excluant tout systématisme. S’il a toujours été question d’esthétique dans ce travail, ce n’est guère la beauté des couleurs qui est visée, mais leur fragile balancement, dépendant des contextes d’exposition et du regardeur qui en capte et recrée les valeurs à chaque instant.

Parmi les artistes qui nourrissent sa recherche sur la couleur et l’espace pictural, Guillaume Moschini évoque le peintre italien Giorgio Griffa, ainsi que les américains Morris Louis et Kenneth Noland . Il souligne aussi l’importance que revêt pour lui l’artiste Helen Frankenthaler en faisant référence à l’une de ses toiles exposée au Moma, « Mauve District », dont les teintes et la composition ont fréquemment servi de socle à ses recherches.

No items found.
up arrow