EXPOSITION EN COURS

"Tout bien considéré ! " Claude Viallat

du
12
Jul
2025
au
13
Sep
2025
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Né en 1936 à Nîmes, où il vit et travaille aujourd’hui. Il est l’un des fondateurs de « Supports/Surfaces » Depuis 1966, il adopte un procédé de peinture à base d'empreintes posées sur toiles libres, sans châssis, qui l'inscrit dans une critique radicale de l'abstraction lyrique et géométrique.

Claude Viallat a étudié à l'École des Beaux-Arts de Montpellier de 1955 à 1959, puis à l'École des Beaux-Arts de Paris en 1962-63, dans l'atelier de Raymond Legueult. En 1966, il adopte un procédé à base d'empreintes, qui l'inscrit dans une critique radicale de l'abstraction lyrique et géométrique (dans la technique dite All-over). Une forme neutre, ni naturelle ni géométrique, est répétée sur une toile libre, sans châssis, déterminant la composition de l'œuvre. En 1970, il est membre fondateur du groupe Supports/Surfaces.(...)

L'œuvre du peintre Claude Viallat appartient à une esthétique née au milieu des années 1960, pour laquelle la question du renouvellement total des formes n'est pas pertinente. Partir d'une forme première, la développer et la différencier, la faire évoluer dans le temps et l'espace sans abandonner la configuration d'origine, telle fut dès 1966, la problématique de Viallat. Dans un ouvrage publié en 1976, Fragments, l'artiste écrit à ce propos : « La notion de redites, de séries ou de répétitions, devient une nécessité de fait. [...] Une toile - pièce - seule n'est rien, c'est le processus - système - qui est important. » Le travail de Viallat est donc à comprendre comme un principe unique aux ramifications multiples et aux métamorphoses internes posées comme nécessaires.

Bastien JOUSSAUME

du
05
May
2018
au
07
Jul
2018
Mon travail est une invitation à s’interroger sur la notion d’entités et les outils envisageables pour engager un jeu perpétuel de déconstruction reconstruction, notamment de la personne en tant qu’individu.

On observe que chaque être est de manière plus ou moins importante assignée à un personnage ne lui appartenant en fait que peu, et constitué bien souvent d’automatismes familiaux ou de travers sociétaux.

C’est donc bien une mise en abîme de nous-mêmes qui se joue dans les œuvres proposées, constituées pour beaucoup et en partie par des matériaux anciens issus de socles familiaux propres à chacun. J’en interroge avec bienveillance les influences possibles sur notre histoire et les moyens éventuels de s’en affranchir. M’attardant finalement peu sur le passé qui n’est qu’un leurre pour mieux se réinventer, j’appelle à la présence des procédés en invitant formellement la notion à mon sens fondamentale de toute pratique artistique et liée de très près à notre propre constitution: celle du choix.

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