EXPOSITION EN COURS

Une série d'oeuvres récentes (2023 - 2024) de l'artiste Japonaise Hiroko Nakajima intitulées "Mondlicht" se traduisant par "clair de lune" est présenté du 10 aout 2024 au 12 octobre 2024.

Les oeuvres de Hiroko réunissent ce qui s’oppose : son geste pictural est empreint
de force et d’énergie mais il est aussi plein de légèreté et de poésie.

Prenant source dans la tradition calligraphique tout en la dépassant, ses tableaux donnent à voir des signes abstraits qui échappent aux normes de la convention et suivent leur propres règles.

Dans ses tableaux, Hiroko exploite le potentiel créatif considérable issu de cette passionnante alternance entre le processus de peinture d’une part et la propre dynamique des éléments formels d’autre part.La multiplicité́ dimensionnelle de ces œuvres dynamiques tient à la diversité́ et à la subtilité́ des ruptures de temps, de rythmes, de directions et de dimensions qui provoquent un changement permanent de point de vu et font vibrer la peinture.Sans la possibilité́ de reconnaitre les signes calligraphiques transformés, l’accès aux œuvres et à l’intention qu’elles contiennent se fait par le seul biais de leur apparence formelle, par l’appréhension sensible. Hiroko crée un moyen d’expression individuel qui se libère de la compréhension par le sens et des barrières de conventions culturelles qui y sont liées, tout en rendant le processus visible. Ses tableaux recherchent la communication immédiate en faisant passer l’intensité́ de cette peinture expressive à travers la perception visuelle et le ressenti.[Extrait du texte Hannelore Kersting]

"In the Shade" Jérémy LIRON

du
07
Aug
2021
au
16
Oct
2021
On ne sait jamais des images qui semblent se dresser dans la vue, des moments qui nous retiennent, s’ils nous sont suggérés par une configuration du réel ou par ce que l’on y projette.

A vrai dire, un tableau sous cet aspect est le mariage d’une prise de note ou d’une saisie du regard et d’une rêverie ou d’un fantasme. S’y rencontrent des ressemblances, des souvenirs autant que des partis-pris, des arrangements, des jeux entre le monde des choses et le monde des signes, entre la profondeur et la surface, l’illusion et le concret. S’il s’agit d’un muret, de la lumière qui tombe dessus, de l’ombre qu’il projette, bientôt tout se joue dans le contact de deux teintes, dans un dialogue de gestes, la trame abstraite d’une composition.
Tout ne s’y laisse pas dire ou décrire.
On pourrait dire simplement qu’il s’agit de paysages, que l’on y croise la chorégraphie d’arbres et la géométrie d’architectures, mais, empruntant les mots de Bataille, j’oserais écrire que « l’essentiel me parait plus tortueux, et plus vague, l’essentiel a peut-être le sens d’une inextricable totalité. »

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